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Tendances

Comment les SMS sont devenus le canal marketing le plus efficace pour Rebecca Minkoff

Mise à jour le 27 octobre 2021

Publié le 25/10/2021

« Nous avons un peu hésité au départ à utiliser ce canal », confie au site Glossy Sona Martirosian, la directrice e-commerce et marketing digital de Rebecca Minkoff. Cette marque de mode féminine est friande d’innovations. Miroirs connectés en magasin, défilés en réalité augmentée, campagnes sur TikTok… Il n’y avait rien de naturel pour elle à se tourner vers les SMS, un outil de communication assez basique et considéré comme intrusif. « Nous étions inquiets de la façon dont nos clientes pourraient réagir, poursuit Sona Martirosian. Je n’utilisais pas moi-même de service SMS, mais j’ai essayé et j’ai trouvé que c’était très pratique. Et nos clientes l’ont très bien accepté. » Le résultat est en effet des plus satisfaisants : depuis l’envoi des premiers SMS en mars 2020, ce canal a déjà généré 8 millions de dollars de vente !

Une nouvelle façon de travailler

MyTraffic achète en masse les informations de géolocalisation issues des smartphones et des applications mobiles, résume Le Monde. « Nos algorithmes analysent toutes ces données et les corrigent pour reconstituer les flux devant chaque adresse, jour après jour, heure après heure », explique Hakim Saadaoui, Directeur général et cofondateur de la société avec Gautier Machelon. « MyTraffic permet d'avoir une analyse théorique des flux, des comportements d'achat et des typologies de clients, qui nous donne une vraie lisibilité sur une implantation, souligne dans L'Usine Digitale Philippe Kratz, Directeur général adjoint du Comptoir de Mathilde. Bien sûr, il faut croiser ces données avec une visite sur place. Mais au lieu de faire deux ou trois déplacements par ville, je n'en fais plus qu'un, et je parviens à écrémer beaucoup de dossiers. Je sais en quelques minutes si je m'intéresse à un dossier ou non. Cela a totalement changé notre façon de travailler. »

L'enseigne ouvre une trentaine de boutiques par an, contre une vingtaine avant

Les outils qui existaient jusque-là, comme les études de géomarketing, sont beaucoup moins à jour et fiables que ces données en temps réel, estime Philippe Kratz. Souvent, le comptage à la main des piétons reste encore le premier indicateur sur lequel peuvent compter les enseignes. Avec MyTraffic, il est non seulement possible de connaître ce flux heure par heure, mais de savoir à quels types de clients il correspond (homme, femme, zone d'habitation, niveau de revenu...). Le service est facturé à la requête. Au global, pour une enseigne comme Le Comptoir de Mathilde, cela représente un budget de 15 000 à 25 000 euros par an, chiffre L'Usine Digitale. « Beaucoup moins cher qu'un développeur qui effectue plusieurs déplacements », commente Philippe Kratz. Sa société, qui réalisait jusque-là une vingtaine d'ouvertures de points de vente chaque année, en ouvre désormais une trentaine.

Repéré sur : L'Usine Digitale

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