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Formule pliable comportant un timbre-poste déjà imprimé et vendu pour le prix du timbre, par la Poste. Cette sorte de « lettre » peut être expédiée par avion dans n’importe quel pays du globe sans surtaxe supplémentaire. L’aérogramme a été créé par le congrès de l’UPU de Bruxelles en 1952. Les aérogrammes se collectionnent comme des entiers postaux. Ils sont parfois illustrés. Par extension, les philatélistes désignent comme aérogramme tout pli transporté par avion.
Lorsqu'on envoie une lettre, une carte postale, un colis, il faut payer préalablement une certaine somme à La Poste pour son transport : c'est ce que l’on appelle communément l'affranchissement, représenté par des mentions, des marques particulières, des timbres-poste ou des empreintes de machines à affranchir selon les époques et les situations.
Imposition où les pages sont disposées tête-bêche afin de permettre le retrait sur elles-mêmes, en faisant pivoter la feuille d'un demi-tour sur son centre.
[source: imprimerie de Phil@poste]
Pour gagner du temps dans l’acheminement, il y avait, pendant la seconde moitié du XIXe siècle, de véritables bureaux de poste dans les trains où s'effectuaient les opérations de tri. Les bureaux ambulants ont été dotés de timbres à date spéciaux (indiquant les villes au départ et à l'arrivée du parcours) pour oblitérer le courrier qu'ils avaient à trier.
Timbre-poste dont le papier a diminué d’épaisseur lors d’un mauvais décollement.
Lorsqu'il s'agit du blanchet, des rouleaux, du papier, etc, il est question de l'attraction pour l'encre.
[source : imprimerie Phil@poste]
Établissement postal secondaire.
Ensemble des opérations du traitement du courrier, depuis sa préparation (séparation des plis non mécanisables, redressage et oblitération, séparation du courrier urgent et non urgent) jusqu’au tri, en passant par l’étape de l’indexation.
Désigne par extension toutes les lettres, cartes et journaux expédiés par ballon durant le siège de Paris (1870-1871).
Publicité imprimée, en général, sur la bordure d’un timbre-poste. La publicité peut-être imprimée en même temps que le timbre ou par un utilisateur privé, une fois le timbre imprimé par La Poste.
Barres utilisées lors de l’impression des timbres-poste et situées sur les bords ou les gouttières entre les feuilles, et ce pour faciliter le contrôle de la couleur à l’imprimerie ou la lecture par une imprimante informatisée.
Lettres minuscules (par définition les lettres qui se situent en bas de la casse typographique (tiroir ou l'on range les caractères en plomb))
Toile caoutchoutée d'épaisseur calibrée servant à reporter sur le papier l'encre prise par la plaque offset. Le blanchet est tendu sur le cylindre porte-blanchet de la presse offset, il transfère l'encre sur le papier.
Ensemble de plus de trois timbres-poste se tenant chacun par au moins deux côtés. Le bloc en gouttière (ou inter-panneaux) se dit d’un bloc de quatre timbres-poste, deux de chaque côté de la marge. Les blocs sont très populaires. Cette popularité trouve ses raisons dans l'aspect pratique et esthétique du bloc. Quatre figurines réunies permettent de trouver plus facilement des oblitérations propres et entières sans trop déparer le dessus des timbres.
Présentation spéciale de timbre(s)-poste sous forme de petit feuillet, réalisée à l'occasion d'un événement marquant ; son invention remonte à 1925 au Luxembourg. Destiné plus spécialement aux collectionneurs, le bloc-feuillet existe à peu près dans tous les pays du monde et est l'objet de collections spécialisées. Son tirage, généralement très inférieur à celui des timbres en feuilles, lui permet d'avoir des cotes élevées.
Formule postale donnant l'autorisation d'imprimer d'après une dernière épreuve ou un essai.
Timbre placé en bordure de feuille et dont la marge n'a pas été détachée.
Procédé conçu pendant le siège de Paris (1870-1871) pour faire parvenir le courrier (rassemblée à Moulins sur Allier) dans la capitale assiégée, en utilisant des boules en zinc hermétiques jetées dans le cours de la Seine et sensées être entrainées par le courant et repêchées dans Paris intra-muros grâce à des filets tendus sur la Seine.
Bureau de poste, dépendant de l'Administration métropolitaine, installé en territoire étranger.
Bureau de poste provisoirement ouvert pendant la durée d'une manifestation principalement philatélique.
Lignes entrecroisées ou parallèles constituant le fond (appelé fond de sûreté) sur lequel est imprimé le dessin d’un timbre. Le procédé avait été inventé pour lutter contre la contrefaçon. On le rencontre également dans les marges de feuilles pour que ces surfaces ne puissent pas être non plus utilisées par les faussaires.
Petit cachet détenu en général par le facteur ou le préposé au tri pour annuler les timbres-poste ayant échappé à l’oblitération.
C'est un petit cahier relié émis par les administrations postales et vendu, sauf cas exceptionnels, au prix des timbres qu'il contient. Il comporte une couverture avec des informations philatéliques ou des illustrations puis un ou plusieurs feuillets de quatre à dix timbres bordés d'une marge. Le premier carnet (40 timbres de 5 centimes) émis en France, date de 1907. Depuis quelques années, ces carnets contiennent des timbres autocollants.
Carte qui, sous enveloppe non close, devait, pour bénéficier d'un tarif réduit particulier, ne porter que les nom et adresse de l'expéditeur et contenir un maximum de cinq mots.
Document philatélique constitué d'une carte postale, d'un timbre et d'une oblitération se rapportant au même sujet. Son nom viendrait du fait que ces trois éléments doivent avoir le maximum de concordance pour que la carte en question porte le nom de « carte maximum ».
Achetée à la Poste au prix du timbre qui est imprimé sur son recto, cette feuille de papier, repliée en deux et cachetée en rabattant ses bords pointillés et gommés, garantissait, comme une lettre, le secret de la correspondance.
Boîte (tiroir) divisée en compartiments pour le rangement des caractères typographiques.
[source: Imprimerie de Phil@poste]
Texte écrit en braille, dont l'expédition par la Poste bénéficie d'un tarif particulièrement réduit, gratuit depuis 1959, afin de faciliter la circulation des écrits entre non-voyants. D'où des lettres parfaitement conformes au règlement ayant circulé avec un affranchissement restreint. Elles portent des mentions du type « écriture d'aveugle ».
Un timbre bien centré a quatre marges blanches égales et le dessin est soigneusement placé au centre des quatre bords perforés.
Petite bande de cristal adhésive pliée en deux et utilisée autrefois pour placer les timbres-poste dans des albums de collection. La charnière n’est plus utilisée par les philatélistes car elle abîme la gomme du timbre-poste neuf.
Charte signée le 24 juin 2009 par La Poste, la FFAP et la CNEP, a défini 4 catégories de timbres.
- Le timbre d’usage courant : c’est le timbre français, symbolisé par la Marianne, le préféré des collectionneurs. Son visuel est choisi par le Président de la République à chaque nouveau mandat.
- Le timbre commémoratif : inscrit au programme philatélique officiel, il rend hommage aux personnalités françaises ou étrangères, commémore les grands évènements et célèbre le patrimoine national et mondial. La Poste annonce et garantit le tirage, les dates de mise en vente et de retrait de ces timbres gommés, dentelés, avec une valeur faciale.
- Le timbre d’écriture : c’est le beau timbre, non inscrit au programme philatélique officiel, destiné à l’affranchissement des courriers. Les carnets de timbres autocollants ou timbres gommés avec indication d’usage en lieu et place de la valeur faciale sont souvent des créations originales en terme de technique d’impression, de formats, de lignes créatives.
- MonTimbramoi et ID Timbres : ce sont les timbres personnalisés, non inscrits au programme philatélique officiel, qui permettent à chacun de créer son propre timbre à valeur d’affranchissement. Le timbre « personnalisé » n’appartient qu’à l’entreprise ou au particulier qui le commande, c’est le créateur qui décide du visuel, du tirage et de la diffusion, en respectant les règles édictées par La Poste. Dans ce cadre, La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés.
Annulation par un cachet portant, au centre d'un losange de points, le chiffre indiquant le classement, par ordre alphabétique, du bureau qui oblitère le timbre-poste, suivant la nomenclature établie en 1862. Les chiffres sont d'une dimension supérieure à ceux de la première nomenclature.
Annulation par un cachet portant, au centre d'un losange de points, le chiffre indiquant le classement, par ordre alphabétique, du bureau qui oblitère le timbre-poste, suivant la nomenclature établie en 1852.
Cette mention figure sur les timbres de France et des colonies françaises apposés sur les lettres insuffisamment affranchies. Elle indique aussi le montant de la taxe à percevoir.
Mesure typographique correspondant à 12 points Didot. Il est plus juste de dire un Douze.
[source: Imprimerie de Phil@poste]
Catégorie philatélique en exposition compétitive organisée en France sous le patronage de la Fédération française des associations philatéliques (FFAP) et à l’international sous le patronage de la Fédération internationale de philatélie. Les classes philatéliques sont déterminées par ces instances et disposent d’un règlement propre à chacune d’elles.
Terme désignant les timbres-poste et les lettres du XIXe siècle. En France, certains philatélistes limitent cette période à celle qui s’étend de 1849 à 1876. Cette période historico-philatélique précède les « semi-modernes » qui vont généralement jusqu’en 1940.
Empreinte d'un dessin servant à en tirer un grand nombre d’exemplaires.
Code particulier pour permettre le classement du courrier par villes et par régions, la Poste utilisant des lecteurs optiques devant lesquels défilent les lettres préalablement codées. Pour accélérer l'acheminement, il est recommandé de faire figurer la localité du destinataire précédée de son code postal composé de chiffres et de lettres que le postier transformera en code à barres.
Coin de feuille de quatre timbres-poste avec marges sur lesquelles est indiquée la date d'impression. Cette information est présente sur la quasi-totalité des feuilles imprimées de 1922 à 1982. Depuis, seule la série courante continue d'en être dotée.
Par opposition aux timbres d'usage courant, les commémorations célèbrent un anniversaire, un personnage, un événement. Ils ont une durée de vie brève et un tirage plus limité.
Établie par la Constitution de 1958, désigne l'ensemble des pays anciennement liés à la France auxquels la France réserve des tarifs postaux privilégiés.
Griffe désignant une fonction ou signature manuscrite apposée sur le recto d'une lettre expédiée sans affranchissement afin qu'elle soit délivrée en franchise au destinataire.
Portion indivisible du cylindre d'impression des timbres par rotative. En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce.
Certains timbres, surtout classiques ou semi-modernes, peuvent avoir des valeurs fort différentes suivant les variations de nuances.
Technique d’épreuve utilisée en photogravure avant de lancer le bon à graver.
Tout timbre-poste français porte une date d’émission, imprimé sur le support par Phil@poste, la seule institution actuellement émettrice de timbres en France. Cette date est celle à partir de laquelle le timbre-poste en question est valable pour l’affranchissement.
Imperfection visible sur le dessin d’un timbre-poste qui s’est produite lors de la gravure, de la réalisation du cliché ou durant l’impression. Un défaut qui se reproduit sur une émission entière ou une partie de l’émission devient une « variété constante ». Elle est « accidentelle » si le défaut est ponctuel.
Timbre qui n'a plus valeur d'affranchissement, qu'il n'est donc plus possible d'utiliser pour s'acquitter du prix d'un acheminement postal. Un timbre est démonétisé à la suite d'un décret le retirant de la circulation. L’exemple le plus connu est la démonétisation des timbres-poste émis par l’État Français (1940-1944) par un décret du 1er novembre 1944.
Perforations permettant la séparation aisée des timbres. Ce système a été inventé en 1854 en Grande-Bretagne par Henri Archer. Deux timbres-poste identiques peuvent avoir des dentelures différentes, selon leur origine (feuille de timbres ou carnet, par exemple).
L’imprimeur ou l’éditeur est obligé de faire, au profit des collections nationales, le dépôt d’un ou plusieurs exemplaires des ouvrages imprimés (sauf travaux de ville).
Timbre-poste oblitéré ou non qui a été décollé de son support (lettre, colis, etc).
Reproduction des mêmes impressions sur un même papier une seconde fois quand la première impression n’a pas été exécutée convenablement. Ce traitement peut être volontaire mais aussi accidentel, lorsqu’une feuille est passée deux fois à l’impression. Selon les techniques, l’une des impressions peut avoir été réalisée à sec et l’autre avoir été encrée.
Dot Per Inch ou Pixel par pouce, traduction de point par pouce (PPP).
Émission de timbres-poste dont l’objectif principal n’est pas une utilisation par le public ou dont les conditions de vente spécifiques ne permettent pas au public de se les procurer à la valeur marquée.
Émission simultanée d’un ou de plusieurs timbres-poste semblables par deux ou plusieurs États.
Désigne le nom de l’imprimeur inscrit ou imprimé en marge de la feuille ou le nom du dessinateur, du graveur voire de l’autorité émettrice.
Formule éditée par l’administration postale comportant un timbre-poste directement imprimé correspondant à son affranchissement et vendu pour son prix. L’enveloppe préaffranchie est un entier postal sur lequel un timbre-poste est imprimé par les autorités postales avant la mise en vente.
Épreuve destinée à être offerte et portant un poinçon spécifique qui n’est pas celui destiné à produire le matériel d’impression. Une épreuve de luxe en taille-douce présente une petite cuvette, la marque de contrôle et souvent une inscription.
Impression de contrôle d'un poinçon taille-douce pour validation. Ce poinçon est SANS valeur faciale. Cette dernière n'est gravée sur le poinçon qu'après validation de la D1 et devient donc D2 (version définitive).... prête à être cémentée.
Timbre-poste qui présente une anomalie de production mais qui a tout de même été émis et diffusé par l’administration postale.
Dessin d’un timbre-poste proposé mais non adopté ou modifié. Un essai de couleur est un essai d’impression particulier puisqu'il est réalisé dans des couleurs variées pour permettre d’arrêter une décision finale quand aux couleurs définitives du timbre-poste à émettre.
Action d'enlever le surplus d'encre à la surface de la virole sur machine ou sur un poinçon avant impression. Sur machine, cette action est faite par un essuyeur (cylindre en matière synthétique). Sur un poinçon, on utilise une bande de Tarlatane (tissu ressemblant à du lin).
Envoi pour lequel l'expéditeur demande, moyennant une surtaxe, la mise en distribution immédiate, par porteur spécial, dès son arrivée au bureau destinataire.
Format de papier déterminé sur lequel est imprimé un certain nombre de timbres-poste.
Timbre appelé " fictif " par les collectionneurs destiné aux cours d’instruction des PTT, depuis 1931. De même format et de même couleur que les timbres-poste en cours, le timbre fictif est un cadre entourant la mention « sans valeur » ainsi qu’un chiffre fixant la valeur.
Autre mot employé par l’administration des Postes pour désigner le timbre-poste.
Désigne une marque inscrite dans le corps du papier lors de sa fabrication et visible par transparence. Utilisé très souvent dans les pays anglo-saxons, les timbres-poste de France, sauf exceptions, ne présentent pas de filigrane.
Qui concerne le fisc. Le timbre fiscal est doté d’une valeur fiduciaire non postale.
Désigne les figurines dont l'usage peut être à la fois postal ou fiscal.
Marque postale apposée à coté du timbre à date lors d’une oblitération mécanique comportant soit des lignes ondulées, droites ou parallèles (« flamme muette »), soit des inscriptions, soit une illustration. L’origine du nom est attribuée à la forme des premières oblitérations mécaniques qui représentaient un drapeau.
Produit souvent appliqué en bande sur les timbres ou parfois substance ajoutée au papier lors de la production. La bande fluorescente réagit aux ultraviolets en émettant un rayonnement jaune vif, elle sert au tri automatique du courrier.
Vernis ou impression d'une trame, constituée d’un réseau de lignes coloré, translucide ou invisible, apposé préalablement sur le papier destiné à l'impression des timbres, afin d'en empêcher la contrefaçon ou le lavage d’oblitération.
Dénomination Format (en cm)
Cloche 30 × 40
Pot ou écolier 31 × 40
Tellière 34 × 44
Couronne écriture 36 × 46
Couronne édition 37 × 47
Roberto 39 × 50
Écu 40 × 52
Coquille 44 × 56
Carré 45 × 56
Cavalier 46 × 62
Demi-raisin 32,5 × 50
Raisin 50 × 65
Double raisin 65 × 100
Jésus 56 × 76
Le colombier 60 × 80
Colombier commerce 63 × 90
Petit Aigle 70 × 94
Grand Aigle 75 × 106
Grand Monde 90 × 126
Univers 100 × 130
[source AFNOR]
Le droit de franchise permet de recevoir les lettres sans en payer le port. Supprimée au 1er janvier 1996, sauf pour le Président de la République et le service de la Poste, elle pouvait résulter de la qualité du destinataire, de celle de l’expéditeur et se matérialise par l’apposition d’une griffe (empreinte manuscrite ou mécanique). Franchise militaire : gratuité accordée aux militaires en campagne pour l’envoi et la réception des lettres du 1er échelon de poids et des cartes postales (à partir de 1870). Elle est matérialisée par un cachet de service, une griffe, puis par la mention « Franchise militaire » ou « FM ».
Pièce en cuivre obtenue par galvanoplastie à partir d’un autre galvano ou d’un poinçon. Le galvanotype est une copie fidèle d’un galvano. Il ne sert qu'à la préparation des suivants. Le galvano de service est une reproduction galvanoplastique du galvanotype et est, par multiples réunis, directement utilisé pour l'impression des timbres.
La galvanoplastie (plus utilisée depuis un quart de siècle) était basée sur une prise d’empreinte d’une forme typographique sur un support synthétique à chaud. Cette empreinte appelée « FLAN » pouvait être cintrée pour faire des quarts de cylindre sur lesquelles on déposait au bain une argenture chargée d’assurée la conduction électrolytique du cuivrage qui suivait. On finissait le cliché par le coulage d’une fine semelle de plomb avant d’être soit montée sur un support plat ou visée sur un cylindre typographique (par 4) pour faire une forme complète.
Opération qui consiste à faire apparaître un relief par le passage du papier entre deux cylindres gravés.
Substance apposée au dos des timbres-poste et permettant, une fois humidifiée, de les coller sur le courrier à envoyer.
Pièce métallique contenant la valeur faciale du timbre-poste. Le goujon est inséré dans le poinçon pour impression de timbres de différentes valeurs faciales.
Désigne la technique de gravure sur acier (poinçon) pour une impression de timbres en taille-douce. Les tailles incisées dans le métal forment des creux qui retiennent l’encre et imprimées forment le dessin.
Désigne la technique de gravure sur bois ou acier (poinçon) pour une impression de timbres en typographie. Ce sont les reliefs qui recouverts d’encre forment le dessin.
Empreinte qui reproduit le titre ou la fonction d’un personnage, d’un service, apposée sur les lettres non affranchies livrées en franchise au destinataire.
Dessin répétitif d'arcs de cercle, souvent imprimé sur les bords de feuilles de timbres-poste imprimés en taille-douce à partir de 1948, afin d’empêcher leur utilisation par des faussaires.
Type de machines à affranchir commercialisées par l’entreprise du même nom. Première machine ayant reçu l’agrément de la Poste française pour l’affranchissement du courrier en 1924.
Fondée sur le principe de la photographie, l’héliogravure, adoptée en 1914 en Bavière, consiste à inciser le dessin directement sur le métal du cylindre d’impression par un procédé de gravure photomécanique.
Impression à l'aide de planches planes sur des feuilles découpées à l'avance.
Correspondance dépourvue d'inscriptions manuscrites, pour laquelle la Poste applique un tarif spécial sous réserve d'un conditionnement spécifique et d'un affranchissement préalable.
Signifie Imprimerie des Timbres-poste et des Valeurs Fiduciaires, située près de Périgueux (Dordogne), initialement Atelier des timbres-poste, devenu I.T.V.F. en 1975. En 1989, l' I.T.V.F. est intégrée au Service national des timbres-poste (S.N.T.P.), chargée de la conception et de la commercialisation des émissions philatéliques de La Poste. Le S.N.T.P. devient Phil@poste en mars 2006, et l' I.T.V.F. est rebaptisée « Phil@poste-Boulazac ».
Du point de vue de l'application du tarif, journaux, recueils, annales, mémoires, bulletins publiés dans un but d'intérêt général pour l'instruction, l'éducation, l'information du public.
Type de machines à oblitérer commercialisées par l'entreprise norvégienne Krag Maskin Fabrik A/S. Machines utilisées en France de 1906 à 1960.
Lettre dont le port est payé à l'avance. Cet affranchissement est concrétisé par l'inscription d'un chiffre, d'un cachet de taxe, la mise en place d'un timbre-poste ou autres marques spécifiques.
Lettre dont le port est laissé à la charge du destinataire, dite en port dû. La taxe est alors concrétisée par un chiffre manuscrit, l'empreinte d'un timbre ou la mise en place de figurines appelées chiffres-taxe ou timbres-taxe.
Libre-service d'affranchissement. Machine en libre service installée dans les bureaux de poste depuis 1990, délivrant des étiquettes autocollantes dont la valeur faciale dépend du choix fait par l'utilisateur en fonction de la nature et du poids du courrier.
Impression réalisée à partir d'un dessin sur pierre, reposant sur l'antagonisme de l'eau et des corps gras.
Désigne un type de timbre oblitérant, appelé également « grille ».
Impression, trop encrée par suite d'un incident technique, qui détériore le graphisme du timbre-poste.
Liste de timbres manquant à un collectionneur.
Titre constatant la remise d'une somme d'argent à l'administration des Postes par un expéditeur (déposant) avec mandat de le verser à une personne désignée (destinataire).
Dessin original définitif adopté par l'administration des Postes pour la fabrication d'un timbre-poste. La maquette est généralement établie dans les couleurs prévues et dans un format six fois plus grand que le timbre.
Étude et collection des marques postales figurant sur les objets de correspondance.
Partie non imprimée du timbre située entre le cadre du dessin et le bord extérieur du papier.
Étude et collection des cartes maximum dont l'illustration, le timbre-poste apposé dessus et l'oblitération postale offrent entre eux le maximum de concordance.
Chiffre indiquant le numéro d'ordre de l'année d'impression d'une feuille de timbres-poste (exemple : 2 pour 1892).
Outil cylindrique en acier doux sur lequel est faite l'empreinte d'un poinçon en taille-douce. Durcie, l'image du timbre est ensuite transférée sur les cylindres d'impression.
Timbre-poste dépourvu de dentelure, sans perforation ni aucun autre moyen de séparation.
Timbre-poste imprimé mais jamais mis en circulation.
Marque d'annulation mécanique ou manuelle appliquée sur un timbre-poste pour en interdire la réutilisation.
Telles sont les oblitérations appliquées soit à la demande du collectionneur sur un timbre collé ou non sur une enveloppe, soit par le gouvernement émetteur qui ne désire pas mettre dans le négoce philatélique des timbres neufs vendus à vils prix.
Oblitération réalisée par une machine.
Oblitération délivrée dans le cadre d'un événement particulier ou d'une commémoration.
Par opposition au timbre neuf, l'oblitéré est un timbre qui a reçu une marque d'annulation destinée à éviter son réemploi.
Petit appareil servant à mesurer la dentelure d'un timbre-poste. Le chiffre mesuré correspond au nombre de perforations contenues dans deux centimètres.
Signifie « report » en anglais. Mode d'impression lithographique où la pierre a été remplacée par une plaque de métal. A partir de films tramés, est fabriquée une plaque où certaines zones acceptent l'encre et d'autres l'eau, comme la lithographie. L'encre est un corps gras qui repousse l'eau. De la répulsion naturelle de ces deux substances, il résulte que l'encre et l'eau restent respectivement sur la surface qui leur est réservée. Comme en héliogravure, il s'agit de fabriquer autant de plaques que de couleurs sélectionnées photographiquement. En philatélie, cette technique d'impression apparaît en 1986 avec le timbre de service du Conseil de l'Europe.
Ensemble de deux timbres, perforés ou non, souvent identiques encore attachés verticalement ou horizontalement. La paire est dite « paire en gouttière » lorsque les timbres-poste sont placés sur l'un des deux cotés de la marge.
Encre faisant partie d'une gamme de couleurs référencées. Contrairement à la quadrichromie, un pantone n'est pas composé des 3 couleurs primaires et du noir au moment du tirage. Le résultat des couleurs pantones est différent de leur décomposition en CMJN (Cyan, Magenta, Jaune et Noir). L'éclat d'une couleur en CMJN n'a pas la puissance d'un pantone.
Petits trous percés dans le timbre sous forme de lettres, chiffres ou dessins.
Terme issu de deux mots grecs, « phil », qui signifie « aimer » et « atelia » qui signifie « affranchissement ».
Message porté à Paris par des pigeons envoyés de Tours, puis de Bordeaux, où le gouvernement s'est successivement retiré, pendant l'encerclement de la capitale par les Prussiens, en 1870-1871.
Ensemble des clichés généralement d'une même valeur sur lesquels on imprime les timbres par feuilles entières. Par extension, feuille de timbres-poste.
Service d'envoi rapide ouvert au public le 1er mai 1879, des correspondances destinées à circuler dans Paris et certaines villes de banlieue, par un réseau de tubes souterrains utilisant la propulsion par air comprimé. Ce service est supprimé à Paris dans les années 1980.
Le poinçon original est une pièce en métal ou en bois, portant la gravure en creux, ou en relief, du timbre-poste, dans ses dimensions réelles. Il peut être multiplié de diverses façons afin de constituer l'unité d'impression.
Dit point Didot en Europe, point Pica en Grande Bretagne et aux Etats Unis. C'est l'unité de mesure typographique. En France et en Europe (à l'exclusion de la Grande-Bretagne), il vaut 0,3759 mm. Son multiple: 12 points est appelé douze ou encore cicéro : il mesure 4,15 mm. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, le point Pica mesure 0,351 mm. Son multiple : 12 points, appelé pica, mesure 4,21 mm.
Apparue lors de la guerre de 1870 avec les premiers envois de courrier par ballons montés, la poste aérienne s’est surtout développée à partir de 1919 pour utiliser les avions et les pilotes de guerre sans emploi.
Service postal qui gère le courrier remis à des navires marchands ou des paquebots, à charge pour eux de le déposer au port de destination.
Oblitération datée du premier jour de l'émission d'un timbre qu'elle annule ou de sa mise en vente anticipée dans un bureau spécial.
Timbre oblitéré à l'avance réservé aux envois en nombre.
Bureau central de plein exercice installé dans le chef-lieu d'un département et exécutant toutes les opérations postales. Abréviation : RP.
Ensemble des règles auxquelles sont soumis les envois postaux. On distingue le régime intérieur pour les envois au sein d'un même pays, le régime international pour les acheminements à l'étranger et certains régimes spéciaux.
Opération qui consiste soit à transférer l'image d'une gravure pour la reproduire sur une pierre lithographique ou sur du métal, soit a reporter sur zinc (pour l'impression offset), par un procédé photographique, le texte et les clichés qui ont été préalablement imprimés ou montés sur cellophane.
Date à laquelle les timbres sont retirés de la vente dans les bureaux de poste. Ces figurines conservent néanmoins leur pouvoir d'affranchissement si elles ne sont pas démonétisées.
Type de presse à imprimer dont au moins un des éléments est constitué par un cylindre.
Héliogravure sur cylindre permettant le tirage sur rotative.
Petit rouleau de timbres-poste destiné à équiper les distributeurs automatiques et aux commerçants habilités à la vente de timbres.
Type de machines à oblitérer fabriqués par la Société d'Etudes et de Construction d'Appareils de Précision (SECAP) et mis en service dès 1950 chez les particuliers et entreprises.
Ensemble des timbres émis simultanément ou non sur un sujet commun.
Se dit de deux ou plusieurs timbres-poste solidaires mais dissemblables.
Timbre-poste émis par un État et distribué à tous les États membres de l’Union Postale Universelle par l’intermédiaire du Bureau international. Ces timbres-poste sont souvent surchargés avec la mention « spécimen ».
Date à laquelle un timbre cesse d'être imprimé.
Toute mention ajoutée sur un timbre déjà existant pour modifier sa valeur, son usage ou le nom du pays. La surcharge peut être en continu, sur toute la longueur ou la hauteur d’une feuille entière de timbres-poste.
Valeur ajoutée à celle d'affranchissement et qui, en France depuis 1952, est entièrement reversée à la Croix-Rouge Française.
Procédé d'impression en creux. L'encre est déposée dans les sillons du métal gravé au burin par le graveur.
Prix des différents services postaux à une époque déterminée.
Timbres-poste se tenant l'un à l'autre et dont l'un est à l'envers. La variété est due à une erreur de l'imprimeur qui a placé un cliché à l'envers dans une planche.
Tampon postal, généralement rond, permettant l’annulation d’un timbre-poste. Il porte l'inscription de la date de l'expédition, de transit ou de distribution selon le cas. Le timbre à date peut comporter des mentions permettant d’identifier la catégorie du courrier. Dénomination officielle de ce que les philatélistes appellent souvent improprement « cachet à date ».
Timbre-poste d’usage courant sans valeur faciale émis depuis 1993 par La Poste. Appelé « TVP » par les philatélistes.
Timbre semi-officiel car émis par un organisme public ou privé lors d'une grève prolongée du service postal.
Timbre utilisé par des administrations ou des organismes comme l'Unesco, le Conseil de l'Europe, etc.
Timbre répondant aux droits fiscaux et postaux d'envoi des journaux.
L'emploi des timbres taxe fut rendu obligatoire à partir du 1er juin 1859. Ils servaient à taxer les envois non affranchis, ou dont l’affranchissement était insuffisant. Ils indiquaient au facteur le montant à percevoir par le destinataire, en général le double du montant manquant. L’usage de ces timbres a été supprimé, en France, en 1988.
Procédé d'impression directe dans lequel le timbre est imprimé par des clichés en relief et à l'envers. L'encre est déposée par les reliefs de la gravure et non par les creux comme en taille douce.
Organisme international créé en 1875 pour harmoniser les relations postales mondiales et favoriser la coopération entre les Postes du monde entier. L’Union générale des Postes était le premier nom donné à l'Union Postale Universelle (UPU).
Dénomination des timbres-poste vendus en permanence par l’administration postale. En France, c’est la Marianne qui est le timbre d’usage courant.
Personne étrangère à l'administration des Postes, qualifiée pour effectuer les opérations postales des membres de la collectivité qu'il dessert (armée, hôpital, prison, établissement d'enseignement).
Chiffre exprimé en Euro inscrit sur le timbre et qui représente son prix de vente. Il correspond en général à la valeur d'affranchissement et à la surtaxe, s'il y en a une. Depuis 1995, la France émet des timbres-poste d'usage courant sans valeur faciale, dit « timbre à validité permanente » (TVP).
Durée pendant laquelle un timbre-poste peut servir à l'affranchissement.
Timbre qui présente des différences par rapport au timbre type dues à des erreurs ou des incidents de fabrication.
En philatélie, il existe deux types de ventes, ventes à prix nets ou ventes sur offres. La vente à prix nets est une vente sur catalogue avec une mise à prix fixe où les objets proposés sont vendus au premier acheteur. La vente sur offres est une vente par correspondance, sur catalogue, vente non publique au plus fort enchérisseur et sans surenchère sur une enchère connue. La vente sur offres a été créée en 1929 par un négociant parisien, Octave Roumet.
Morceau de papier, avec ou sans perforation, qui ressemble à un timbre-poste mais qui n’en est pas un. Ce terme peut désigner la partie sans valeur postale ou monétaire d’une feuille de timbres-poste réservée en général à la promotion ou à la publicité. La vignette publicitaire est une vignette attachée par sa dentelure à un timbre-poste et sur laquelle une publicité est imprimée. La vignette de poste aérienne est utilisée pour signifier à l’administration postale que l’expéditeur a payé une surtaxe pour un acheminement par avion.
Cylindre de métal amovible portant la gravure de certains timbres en taille-douce, imprimés en France depuis 1966.