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"L'intellectuel qui attache du prix à l'organisation raisonnable de la Cité, ne se contentera pas de marquer les coups, de mettre sa signature au bas de tous les manifestes contre toutes les injustices. Bien qu 'il tâche de troubler la bonne conscience de tous les partis, il s'engagera en faveur de celui qui lui paraît offrir sa meilleure chance à l'homme ".
L'Opium des intellectuels
Né à Paris en 1905, Raymond Aron est ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie et docteur ès lettres. Il se définissait comme Spectateur engagé et se proposait de "comprendre ou connaître mon époque aussi honnêtement que possible , me détacher de l'actuel sans pourtant me contenter du rôle de spectateur". Lecteur à l'Université de Cologne puis résidant à l'Institut de France de Berlin où il rencontre notamment Hannah Arendt, il va vivre de près la montée du nazisme dont il perçoit très tôt le danger et l'avènement. La défaite française l'amène à quitter son poste d'enseignant en philosophie de l'université de Toulouse et à rejoindre l'Angleterre dès le 23 juin 1940, pour s'engager dans les Forces françaises libres. Il y co-fonde La France libre dont il devient le rédacteur en chef de 1940 à 1944. Cette revue présentera notamment ses premières thèses sur les totalitarismes et l'analyse du socialisme, du communisme et du nazisme comme des "religions de salut collectif" et aussi ses réflexions sur l'évolution politique de la France qu'il espère libérée. A la Libération, après une brève incursion en politique au cabinet de son ami André Malraux, Raymond Aron devint professeur de sociologie à l'École nationale d'administration, puis de 1955 à 1968 à la Sorbonne et après 1970 au Collège de France. Son influence s'exerça en même temps dans les médias : il devint en 1947 l'un des éditorialistes les plus influents du Figaro, un poste qu'il occupera durant près de trente ans juqu'à ce qu'il rejoigne L'Express, dont il écrira la colonne politique jusqu'à son décès en 1983. Philosophe, sociologue, journaliste, intellectuel, enseignant, son œuvre qui couvrit de nombreux domaines a marqué la pensée du XXe siècle. Il aura défini une philosophie critique de l'histoire et fut l'un des principaux critiques du communisme par ses analyses économiques, sociales et politiques.
Titre | Raymond Aron 1905-1983 |
N° Yvert et Tellier | 3837 |
Pays émetteur | France |
Lieux Premier Jour |
Paris |
Date Premier Jour | 07/10/2005 |
Date de vente générale | 10/10/2005 |
Date de retrait | 28/04/2006 |
Auteur |
Taraskoff, Marc |
Graveur |
Larrivière, Jacky |
Mise en page | N.C. |
Droits de reproduction | N.C. |
Mode d'impression |
Taille-douce |
Particularité | N.C. |
Format | Portrait |
Type de support | Papier gommé |
Hauteur Timbre | 41 mm |
Largeur Timbre | 30 mm |
Présentation | N.C. |
Hauteur de l'ensemble | N.C. |
Largeur de l'ensemble | N.C. |
Valeur faciale | 0.53 E |
Prix | N.C. |
Surtaxe | N.C. |
Bénéficiaire de la surtaxe | N.C. |
Destination | N.C. |
Tirage | N.C. |
Thèmes |
Personnage célèbre Sciences |
Sous-thèmes |
Personnage scientifique Philosophie |
Série | N.C. |
Personnes |
Aron, Raymond |
Lieux | N.C. |
Région | N.C. |
Evènement | N.C. |
Reconnaissance | N.C. |