Accessibilité pour les personnes en situation de handicap
Né en 1923 à Ciudad Bolivar au Venezuela, Soto suit les cours de l'École des beaux-arts de Caracas, puis s'installe à Paris en 1950. Fasciné par les œuvres de Malevitch et de Mondrian, passionné de mathématique et de musique sérielle, il s'engage résolument dans la voie de l'abstraction. Privilégiant une gamme réduite de couleurs et une organisation rigoureuse de l'espace pictural, Soto va très vite mettre en place un système plastique parfaitement singulier. En effet, en superposant et répétant quelques formes géométriques élémentaires (carrés, lignes ou points) sur des fonds monochromes ou tramés, il provoque l'illusion de la vibration chromatique. En 1955, l'artiste participe à l'exposition intitulée Le Mouvement, considérée comme l'acte de naissance de l'Art cinétique. Il s'agissait, dira Soto, «d'éliminer la notion d'oeuvre qui fixe un moment de l'univers pour démontrer au contraire que celui-ci est une chose en mouvement». L'œuvre, qu'elle soit peinture, sculpture ou relief, en agissant sur la sensibilité rétinienne du spectateur et en sollicitant sa participation active, cesse dès lors d'être immuable pour devenir mobile, mouvante et dynamique. L'utilisation de matériaux inusités, tels que le plexiglas, les fils de nylon, ou encore les grilles métalliques permet à l'artiste de jouer en virtuose sur la progression et la superposition, comme sur la répétition d'éléments graphiques et chromatiques, faisant du mouvement virtuel ou réel le fondement même de son cheminement. Par sa pratique, Soto a largement contribué à l'intégration de l'art dans l'environnement. En 1969, il crée, pour l'esplanade du Palais de Tokyo à Paris, l'un de ses premiers Pénétrables, où le public est amené à franchir un espace de 500 m2 constitué d'une multitude de lianes de nylon très serrées. De la même manière, passant outre les limitations traditionnelles du rapport de l'œuvre à l'architecture, l'artiste incite te spectateur à se mouvoir. Ce dernier peut ainsi prendre pleinement la mesure de l'effet spatio-temporel insolite qu'imposent les multiples vibrations chromatiques de ces pièces monumentales que sont le Cube de Paris (1990) ou la Sphère Concorde (1996). « J'essaie, écrit Soto, de faire quelque chose qui épargnera l'angoisse aux autres. J'essaie d'apporter de la sérénité, une harmonie qui n'existe pas dans le monde réel.»
Maïten Bouisset
Titre | Jesús Rafael Soto : Sphère Concorde |
N° Yvert et Tellier | 3535 |
Pays émetteur | France |
Lieux Premier Jour |
Paris |
Date Premier Jour | 11/11/2002 |
Date de vente générale | 12/11/2002 |
Date de retrait | 12/09/2003 |
Auteur | N.C. |
Graveur | N.C. |
Mise en page |
Baras, Aurélie |
Droits de reproduction | © Photo : L'Adresse Musée de La Poste, Paris / La Poste / © ADAGP, Paris 2011 © Notice : L'Adresse Musée de La Poste, Paris / La Poste |
Mode d'impression |
Héliogravure |
Particularité | N.C. |
Format | Portrait |
Type de support | Papier gommé |
Hauteur Timbre | 53 mm |
Largeur Timbre | 40 mm |
Présentation | N.C. |
Hauteur de l'ensemble | N.C. |
Largeur de l'ensemble | N.C. |
Valeur faciale | 0.75 E |
Prix | N.C. |
Surtaxe | N.C. |
Bénéficiaire de la surtaxe | N.C. |
Destination | N.C. |
Tirage | 3 616 978 |
Thèmes |
Personnage célèbre Art |
Sous-thèmes |
Sculpture Personnage artistique |
Série |
Tourisme et Culture |
Personnes |
Soto, Jesús Rafael |
Lieux | N.C. |
Région | N.C. |
Evènement | N.C. |
Reconnaissance | N.C. |