La Poste

Pochette Emission commune - France-Japon

L’art du jardin est indissociable de la représentation du monde qui le sous-tend. Et, au Japon comme en France, il traduit l’essence de la culture qui le produit. Il suffit de se promener dans le jardin du Ginkaku-ji, le temple du Pavillon d’argent, dans les environs de Kyoto, pour percevoir la retenue du geste ayant présidé à sa conception, le rôle de l’étagement des plans, des perspectives, le jeu de la dissimulation et de la révélation progressive des éléments, le dialogue des vides, des pleins, de la végétation, de l’eau, symbole de purification, avec les bâtiments. L’ensemble a été composé en 1482 à l’époque de Muromachi (1336-1573), l’apogée de l’architecture des jardins japonais, par Soami, l’un de ses grands maîtres, pour le shogun Ashikaga Yoshimasa. Inspiré par le bouddhisme zen, le jardin privilégie l’expression de la beauté par celle du calme, de la sérénité, invitant à la méditation, et il est célèbre pour son parterre de sable orné d’une représentation symbolique du mont Fuji. L’endroit devient un temple à la mort du shogun et sera reconstruit après un incendie au milieu du XVIe siècle. Vaux-le-Vicomte, quant à lui, incarne une autre tradition, une autre conception de la nature et sa magnificence. La perspective n’y joue pas avec l’illusion, elle s’impose dans une rigueur géométrique, elle y dessine des broderies d’arbustes, elle taille, elle coupe, elle organise des terrasses, des jeux d’eau dans des bassins, comme on le faisait dans l’Italie de la Renaissance, elle symbolise la rationalité et la puissance de l’homme, sa destinée manifeste qui détermine l’ordre social. Loin de se fondre dans la nature, les bâtiments s’imposent à elle. À Vaux, le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet, invite les plus grands noms du classicisme, et notamment le jardinier Le Nôtre, à qui l’on devra aussi les jardins du parc de Versailles, à composer l’une de ses réalisations les plus brillantes. Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale : Service Client Internet - La Boutique - 99 999 La Poste Cedex
Voir la description
Bientôt disponible
7,50€
Prix unitaire TTC
Vendu et expédié par La Poste
Livraison offerte à partir de 25 € d’achats (hors livres)

ID 2125760

Destination de l'envoi : Non applicable

L’art du jardin est indissociable de la représentation du monde qui le sous-tend. Et, au Japon comme en France, il traduit l’essence de la culture qui le produit. Il suffit de se promener dans le jardin du Ginkaku-ji, le temple du Pavillon d’argent, dans les environs de Kyoto, pour percevoir la retenue du geste ayant présidé à sa conception, le rôle de l’étagement des plans, des perspectives, le jeu de la dissimulation et de la révélation progressive des éléments, le dialogue des vides, des pleins, de la végétation, de l’eau, symbole de purification, avec les bâtiments. L’ensemble a été composé en 1482 à l’époque de Muromachi (1336-1573), l’apogée de l’architecture des jardins japonais, par Soami, l’un de ses grands maîtres, pour le shogun Ashikaga Yoshimasa. Inspiré par le bouddhisme zen, le jardin privilégie l’expression de la beauté par celle du calme, de la sérénité, invitant à la méditation, et il est célèbre pour son parterre de sable orné d’une représentation symbolique du mont Fuji. L’endroit devient un temple à la mort du shogun et sera reconstruit après un incendie au milieu du XVIe siècle. Vaux-le-Vicomte, quant à lui, incarne une autre tradition, une autre conception de la nature et sa magnificence. La perspective n’y joue pas avec l’illusion, elle s’impose dans une rigueur géométrique, elle y dessine des broderies d’arbustes, elle taille, elle coupe, elle organise des terrasses, des jeux d’eau dans des bassins, comme on le faisait dans l’Italie de la Renaissance, elle symbolise la rationalité et la puissance de l’homme, sa destinée manifeste qui détermine l’ordre social. Loin de se fondre dans la nature, les bâtiments s’imposent à elle. À Vaux, le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet, invite les plus grands noms du classicisme, et notamment le jardinier Le Nôtre, à qui l’on devra aussi les jardins du parc de Versailles, à composer l’une de ses réalisations les plus brillantes.

Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale :
Service Client Internet - La Boutique - 99 999 La Poste Cedex