Quelle que soit la technologie de projection, la qualité de l’image que vous obtiendrez avec votre vidéoprojecteur dépend de différents facteurs. Il est important de bien comprendre chacun de ces paramètres pour ne pas être déçu lors de l’utilisation de votre appareil.
La résolution de l’appareil
Pour choisir la résolution de votre vidéoprojecteur, il faut définir la taille des images que vous allez projeter. La définition d’une image désigne le nombre de pixels qui la composent. Elle s’exprime de la façon suivante : largeur x hauteur. De fait, plus les chiffres sont élevés, meilleure est la qualité de l’image.
Afin, que la résolution ne soit pas source de problèmes lors de vos projections, il vous faudra choisir une définition supérieure à celle des images que vous souhaitez projeter. Sachez que toutes les images ne possèdent pas les mêmes dimensions. Voici un ordre de grandeur :
• 4K : c’est la plus grande résolution d’image, avec une dimension de 4 096 x 2 160.
• Full HD : pour une qualité Blu-ray, la taille de l’image est de 1 920 x 1 080.
• Entre 800 x 600 et 1 024 x 768 : pour une image sur PC.
• 720 x 576 : correspond à la résolution pour un film sur DVD.
En dessous de 720 pixels, il vous sera difficile d’obtenir un rendu et une qualité d’image satisfaisants.
La luminosité
Tout d’abord, il faut savoir que l’on mesure la luminosité d’un vidéoprojecteur en lumens. Plus cette unité est élevée et plus le rendu de l’image est clair. Les vidéoprojecteurs d’une valeur inférieurs à 2 000 lumens sont idéaux pour un usage privé. Toutefois, le matériel utilisé dans le cadre professionnel (réunion, conférence, présentation professionnelle ou éducative) se doit d’être plus lumineux afin d’être bien lisible. Dans ce cas de figure, les produits proposant autour de 3 000 lumens sont plus appropriés. Surtout si la pièce de projection est très lumineuse et comporte des fenêtres.
Notez aussi que la luminosité du vidéoprojecteur diminue lorsqu’on s’éloigne de l'écran. Donc, pour un espace réduit, il vous faudra obligatoirement choisir un appareil doté d'une focale courte ou ultra-courte, car il peut être positionné au plus près de l'écran. Cela permet ainsi de conserver la taille de l'image et d'atténuer les phénomènes d'ombre portée et d'éblouissement.
Le contraste
Ensuite, il faut prendre en compte le contraste. En effet, un bon taux de contraste est également nécessaire pour assurer une profondeur d'image satisfaisante et afficher de beaux noirs profonds et riches en détail. On peut simplifier les choses en concluant que plus le contraste est élevé et mieux c’est. Toutefois, les constructeurs poussent leurs tests avec des valeurs extrêmes, ce qui se traduit par un taux de contraste effectif moins important qu’annoncé sur la documentation du vidéoprojecteur. Mais si on veut entrer dans le détail, voici quelques points de repère :
• À partir de 800:1 : les noirs commencent à être acceptables.
• De 1 000:1 à 2 000:1 : c’est la fourchette minimum dans laquelle vous aurez un rendu de bonne qualité.
• 2 000:1 et plus : le confort de visionnage est optimal.
La correction et l’ajustement de l’image
Pour faciliter le positionnement, les vidéoprojecteurs peuvent intégrer des systèmes de correction d'image en plus du zoom. C’est très utile, notamment si l'écran et le projecteur ne sont pas alignés. Il faut donc prendre en compte les outils suivants :
• La correction trapézoïdale ou Keystone : c’est un procédé numérique destiné à redresser l'image lorsque le projecteur est placé de biais par rapport à l'écran. Au lieu d’avoir une forme de rectangle, l'image a une forme de trapèze.
• Le Lens Shift : cette fois-ci, il s'agit d'une correction optique sans altération de la qualité de l'image. Cela permet simplement de décaler horizontalement ou verticalement l'image pour l’ajuster par rapport à l'écran dans le cas où le vidéoprojecteur serait décalé.
• Le Zoom : celui-ci permet de modifier la taille de l'image sans avoir à déplacer le projecteur en fonction de vos besoins. Toutefois, il est couramment de faible amplitude.