« Climat + Territoires », toujours pionnier, le programme fête ses dix ans

Lancé en 2015, le programme de financement de projets de contribution carbone du groupe La Poste vient soutenir en région les initiatives d’adaptation au changement climatique et de préservation des écosystèmes naturels.  
 

En 2025, le programme « Climat + Territoires » du groupe la Poste fête ses dix ans d’existence. À travers lui, plus de 60 projets de séquestration carbone et de préservation de la biodiversité ont été financés dans les régions métropolitaines. Ce programme est lié aux engagements du groupe à atteindre le ZEN (zéro émission nette) en 2040 en réduisant de 90 % les émissions de CO2 liées à ses activités (par rapport aux émissions mesurées en 2021). Avec le financement de ces projets, la Poste prépare la séquestration carbone de ses émissions résiduelles annuelles à partir de 2040 (estimées à 10% selon les trajectoires de réduction carbone du groupe).

Pionnier sur la séquestration carbone en France

En 2015, la Poste s’engageait dans une démarche innovante auprès du ministère de la Transition Écologique et avec ses partenaires du secteur forestier : la création du 1er standard de crédit carbone français, le Label Bas-carbone. Créé en 2018, ce label fournit un cadre méthodologique validé par l’État pour la reconnaissance de certificats attestant la séquestration effective de carbone, sur le territoire national. La Poste a financé les projets pilotes du Label Bas Carbone ainsi que les 1ers projets labellisés. Aujourd’hui, la majorité des projets du programme Climat + Territoires sont sous le Label Bas Carbone.

À fin 2024, La Poste avait ainsi déjà soutenu plus de 60 projets en faveur du climat et de la biodiversité dans 54 départements : boisement ou reboisement de forêts impactées par le changement climatique ou les maladies, nouvelles pratiques agricoles comme l’agriculture régénérative, restauration de la biodiversité, renaturation des centres-villes… De nouveaux projets sont actuellement en cours de contractualisation.

Progresser en maturité

La volonté du groupe La Poste d’accompagner ce type de projets dans une démarche volontaire est particulièrement novatrice.  Cette posture permet à La Poste de continuer de jouer un rôle pionnier en favorisant l’émergence de nouvelles approches et le financement de projets. À Laval et à Marseille, La Poste a ainsi accompagné des projets de renaturation des villes qui contribuent à la fois à créer des îlots de fraicheur, mais aussi à séquestrer du carbone, à préserver la biodiversité et à reconnecter les populations à la nature. 

En agriculture, par exemple dans le Centre-Val de Loire, la Poste soutient des projets d’agriculture régénérative et des initiatives visant au changement de pratiques agricoles. Des initiatives ayant également un impact positif sur la biodiversité par la mise en œuvre de couverts végétaux en intercultures.  

Pionnier aussi au service de la biodiversité

Dans la pratique, les bénéfices en matière de séquestration carbone et de réduction des émissions de CO₂ s’accompagnent généralement de co-bénéfices liés à la préservation et à la restauration de la biodiversité. L’impact sur la biodiversité fait partie intégrante de la méthodologie d’évaluation du Label bas carbone. Si l’action de réduction de l’impact de l’activité humaine sur le climat contribue à la restauration de la biodiversité, celle-ci dépend aussi de nombreux autres facteurs. Bâtiments, infrastructures routières, traces de l’activité humaine, certaines pratiques agricoles… font pression aussi sur la biodiversité. Si des actions sont entreprises pour limiter ces impacts, préserver et restaurer la biodiversité, les outils pour mesurer leur efficacité sont encore à construire. La Poste fait partie des 1ers financeurs de projets sur des Sites naturels de compensation, restauration et renaturation (SNCRR), le 1er dispositif national de crédits biodiversité, pour encourager et valoriser les opérations de restauration de la biodiversité. Le projet financé par le groupe Poste (dont La Banque Postale) et porté par la CDC Biodiversité soutient (notamment) une opération de préservation de l’habitat de reproduction des tortues de Hermann dans le Var.