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En plein bocage léonard (nord-ouest de la Bretagne) se dresse l'un des ensembles monumentaux les plus étonnants du monde chrétien : l'enclos paroissial de Guimiliau. L'enclos paroissial est un espace constitué autour de l'église par le cimetière et l'ossuaire (chapelle funéraire). Le tout est ceint d'un muret. Lieu sacré où pouvaient se tenir des assemblées de prières plus nombreuses, l'enclos paroissial était aussi un lieu de vie. Là se concluaient des affaires et s'échangeaient des informations sur la vie locale. Guimiliau doit son origine à saint Miliau dont l'histoire varie selon ses hagiographes. Prince du pays d'Aleth ou missionnaire venu d'Angleterre au Ve ou VP siècle ? La tradition illustrée sur le retable de saint Miliau en fait un comte de Cornouaille ayant régné au VP siècle. La richesse de l'enclos témoigne de la prospérité économique du pays de Léon qui reposait sur l'élevage et les cultures textiles. Guimiliau fut en particulier le rendez-vous d'un grand nombre d'artistes dont on ignore le plus souvent le nom. De leurs ateliers est sortie une très importante production statuaire. Le calvaire de Guimiliau en offre un éblouissant exemple : on y compte deux cents personnages illustrant le drame de la Passion et l'enfance de Jésus. Les sculptures sont demeurées intactes depuis un demi-millénaire. Faites de kersantite (roche dure qui tire son nom de Kersanton, lieu-dit de la presqu'île de Logonna-Daoulas), elles ont mieux résisté au temps que le granit. À hauteur du regard, les sculptures déroulent un véritable évangile de pierre des Bretons. La réalisation du calvaire a commencé en 1581 et s'est achevée en 1588. L'ensemble se présente comme un massif de pierre octogonal, épaulé de quatre contreforts percés chacun d'une arcade. Sous le fût portant le Christ en croix se pressent hommes, femmes, anges, démons, animaux. On y retrouve les quatre évangélistes et Marie mais aussi les soldats conduisant Jésus-Christ à la mort. Passant le porche, le visiteur est accueilli par saint Miliau ceint d'une couronne et vêtu d'un manteau ducal. L'église, d'une grande sobriété architecturale, a été construite vers 1530-1540 et a subi des remaniements au cours du XVIP siècle. A l'intérieur, trois retables exécutés vers la fin du XVIP siècle rivalisent d'ornementations avec les sculptures du calvaire.
Titre | Guimiliau, enclos paroissial |
N° Yvert et Tellier | 3080 |
Pays émetteur | France |
Lieux Premier Jour |
Guimiliau |
Date Premier Jour | 12/07/1997 |
Date de vente générale | 15/07/1997 |
Date de retrait | 13/02/1998 |
Auteur |
Quillivic, René |
Graveur |
Quillivic, René |
Mise en page |
Bridoux, Charles |
Droits de reproduction | © Photo : L'Adresse Musée de La Poste, Paris / La Poste / © ADAGP, Paris 2011 © Notice : L'Adresse Musée de La Poste, Paris / La Poste |
Mode d'impression |
Taille-douce |
Particularité | N.C. |
Format | Portrait |
Type de support | Papier gommé |
Hauteur Timbre | 41 mm |
Largeur Timbre | 20 mm |
Présentation | N.C. |
Hauteur de l'ensemble | N.C. |
Largeur de l'ensemble | N.C. |
Valeur faciale | 3 NFR |
Prix | N.C. |
Surtaxe | N.C. |
Bénéficiaire de la surtaxe | N.C. |
Destination | N.C. |
Tirage | N.C. |
Thèmes |
Architecture Tourisme |
Sous-thèmes |
Architecture religieuse |
Série |
Tourisme et Culture |
Personnes | N.C. |
Lieux |
Guimiliau |
Région |
Bretagne |
Evènement | N.C. |
Reconnaissance | N.C. |