Nouvelles rencontres : La recette pour etre heureux !

Mise à jour le 22 juin 2020 nouvelles rencontres la recette pour être heureux
Imprimer l'article Envoyer par email

C’est un terrain de jeu qui se cultive : au-delà d’être bénéfique pour la mémoire ou encore le langage, (re)voir du monde et entretenir une vie sociale ouvre les portes du bien-être. Et les quelques efforts que la démarche demande ne sont rien face à tous les bénéfices qu’elle apporte.

Sacré Jean-Paul Sartre ! En faisant prononcer « l’enfer c’est les autres » à Garcin, l’un des trois personnages de sa fameuse pièce de théâtre Huis clos, l’écrivain ne se doutait certainement pas de l’ampleur que cette phrase pourrait prendre. Près de 80 ans après avoir été écrite, la formule passée à l’état de quasi proverbe est en effet devenue une posture, voire un crédo pour certains. Pas sûr que les défenseurs de la solitude soient aussi fervents après les mois qui viennent de s’écouler.

Le confinement est en effet passé par là et il a été, une fois encore, la preuve qu’être entouré, échanger et entretenir des liens sociaux sont des bienfaits ô combien essentiels. Et s’il y a bien des personnes pour lesquelles il est bon pour le moral de s’entourer, ce sont les séniors.

Évidemment, l’activité physique et une bonne alimentation représentent d’excellentes initiatives (relire notre numéro de septembre 2019), mais se faire du bien, c’est aussi le faire avec les autres.

Sortir de sa zone de confort… et trouver du réconfort

Soyons clair : (ré) activer du lien social demande parfois de sortir d’une certaine zone de confort. Mais le peu de préparation et d’organisation que cela nécessite n’est en rien comparable avec un quotidien qui peut très vite se retrouver chambouler de bonnes ondes.

Pour les plus timides, un simple coup de fil à un voisin apprécié ou une vieille connaissance peut par exemple avoir un effet boule de neige.

  • On commencera en effet par une discussion autour d’une tasse de café ou d’un dîner
  • puis se remémorer quelques bons souvenirs ou débattre autour de l’actualité,
  • avant d’ouvrir le cercle à d’autres personnes ayant des centres d’intérêt communs.

Et c’est là qu’il faut se laisser aller… et ne rien (se) refuser :

  • invitation à découvrir une nouvelle activité l’espace d’un après-midi
  • donner quelques heures par semaine à l’association du coin
  • ou encore à rejoindre le club de séniors dont vous n’avez jamais osé ouvrir la porte : n’hésitez plus, et faîtes le pas !

Au pire, vous aurez fait preuve d’une curiosité qui, elle aussi, s’enrichit toujours lorsqu’on est entouré.

S’ouvrir, rencontrer, discuter… et plus si affinités

Si le réseau existant constitue une base sur laquelle il est intéressant de s’appuyer afin de s’apporter une respiration, certaines structures ont également de quoi séduire. En se renseignant auprès de la mairie ou de la maison des associations la plus proche, difficile en effet de ne pas trouver son bonheur, que l’on soit un amateur de danse en mal de paso doble, fondu de lecture ou en manque d’une bonne partie de bridge.

Et comme il vaut toujours mieux être bien accompagné que seul(e), n’oublions pas que ces démarches simples peuvent être entreprises avec les fameuses personnes avec qui des liens sont déjà tissés… S’ensuivront probablement des échanges assez convaincants pour s’offrir quelques sorties culturelles et autres voyages organisés près de chez soi pour des groupes de séniors.

Propices aux nouvelles rencontres, ces activités durant lesquelles longues conversations et rires se multiplient peuvent aussi rimer avec coup de cœur. Il n’y a en effet pas d’âge pour croiser un(e) partenaire avec qui on appréciera passer un peu plus de temps en tête-à-tête.

Là encore, c’est un bonheur potentiel qu’il ne faut en rien se refuser. N’en déplaise au fameux Garcin de Jean-Paul Sartre…