Loin des yeux, (très) près du coeur ?

Mise à jour le 9 décembre 2019
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Ne pas pouvoir assurer une présence quasi quotidienne à ses parents relève, pour certains, du crève-cœur. Pour son bien-être et celui des parents, il est pourtant crucial de ne pas être rongé par cette sensation. D’autant plus que de nombreuses solutions existent…

Il y a parfois la distance qui, lorsqu’elle dépasse plusieurs dizaines de kilomètres, ne favorise pas les visites. Mais que l’on habite à l’autre bout de la France ou à seulement quelques minutes des chez ses parents, il y a simplement la vie et un quotidien dont les heures ne sont pas extensibles. D’un travail très prenant aux activités (ou responsabilités) extraprofessionnelles, des vacances au temps à passer avec ses propres enfants en passant par le nécessaire répit que tout ce tumulte impose, il n’est pas toujours simple d’accorder un temps de qualité à des aînés parfois très demandeurs. Surtout dans le cas où ils vivent seul(e)s... Première chose importante avant de dégainer le panel d’éventuels moyens à mettre en place pour palier à cette absence, la déculpabilisation est un pas qu’il faut absolument franchir. Oui, vos parents souhaiteraient vous voir plus et vous aimeriez les savoir moins isolés. Mais non, ce besoin ne doit pas être assouvi au détriment de votre vie de famille et de vos activités, qui sont autant de piliers à votre équilibre. En assumant que leur propre temps est précieux et qu’il n’y a rien d’égoïste là-dedans, les aidants raient déjà de leur esprit l’idée d’un soi-disant déficit de moments consacrés à leurs aînés… et ouvrent la porte à des résolutions aussi simples qu’efficaces.

Le contact quotidien, vraiment si compliqué ?

Déconstruire l’idée que la présence équivaut à un remède, c’est notamment prendre du recul sur la forme que l’on donne au temps passé ensemble. Comment en effet, ne pas se sentir frustré par un passage éclair « pour faire un coucou » accordé au prix d’une sorte de course contre la montre dans une journée déjà bien remplie ? Et, plutôt qu’un déjeuner express parfois sabordé par des interventions extérieures (coup de fil des enfants, emails professionnels à traiter en urgence…), ne vaut-il mieux pas s’auto-engager à un échange quotidien, même si celui-ci ne dure que quelques instants ? En effet, à bien y regarder, une conversation téléphonique convenue chaque jour à heure plus ou moins fixe s’avèrera plus qualitative qu’un passage improvisé générateur de stress. Ce temps, vous l’avez sûrement, sur le chemin du travail, dans les transports ou, armé de vos écouteurs au moment de cuisiner (ce qui donne l’occasion d’échanger sur le sujet, très apprécié des séniors, jamais avares en anecdotes ou conseils en la matière). Pour ceux dont les parents font partie des 69% des plus de 70 ans ayant accès à Internet depuis leur domicile, il est d’ailleurs possible d’envisager un échange vidéo – via skype par exemple - auquel pourront participer les petits enfants. Faire les courses avec ses parents demeure également un moment d’échange à privilégier, tant il est une parenthèse favorisant échange et convivialité. Un partage qui aura lieu y compris lorsqu’ils ne peuvent pas se déplacer, car synonymes de besoins exprimés puis de passage chez eux pour leur remettre leur panier.

Le bien-être de vos parents ne dépend pas que de vous

Autre chose à accepter : les enfants ne sont pas les seuls à pouvoir enjouer le quotidien des leurs. La rupture de la solitude ou de l’isolement peut en effet être l’œuvre d’une personne de confiance, comme un voisin qui prendra le temps de rendre visite à vos parents régulièrement, de les accompagner pour faire leurs courses ou une promenade. Ce témoin, il est également possible de le passer à une structure dédiée. De nombreuses associations (Les Petits Frères des Pauvres, Saint Vincent de Paul…) œuvrent en ce sens avec, au programme, visites à domicile, discussions, accompagnement, repas partagés (y compris pendant les fêtes)… S’organiser, tenir quelques engagements sans se contraindre et jouer collectif : voilà une recette de qualité qui a tout pour faire sourire la vie de vos parents. Et la vôtre…

FAMILEO, UN SERVICE APPRÉCIÉ


« Je vous remercie vivement d’offrir désormais Famileo avec l’abonnement Veiller Sur Mes Parents. Les gazettes sont un vrai moment de bonheur, j’en parle autour de moi ! ».Colette, 79 ans.